Après avoir déposé nos bagages dans nos chambres, nous repartons en autobus avec Chamara (un de nos collègues Sri Lankais) afin de magasiner des cellulaires. Les cellulaires sont particulièrement répandus, et c’est la meilleure façon de communiquer au Sri Lanka. Lorsqu’on demande comment fonctionne le système d’autobus, nous découvrons que c’est le même principe qu’au Canada, à la différence que le numéro d’autobus sont écrits en cinghalais et que les chauffeurs ne font parfois que ralentir (et non arrêter) pour permettre aux gens d’embarquer ou de débarquer de l’autobus. Il faut donc être alerte et attentif aux instructions de notre guide.
Après une demi-heure de trajet, on se retrouve dans une boutique Dialog GSM afin de voir les options. C’est l’équivalent d’un Espace Bell. Après une analyse rapide, nous allons utiliser des téléphones avec des KIT Cards (Keep In Touch Cards) pour recharger nos minutes. Le coût est particulièrement intéressant… 0.06$/minute pour les appels locaux et 0.11$/minute pour les appels vers le Canada.
Il est intéressant de remarquer que l’organisation du travail est complètement différente ici qu’au Canada. Nous débutons avec une représentante qui nous présente les options, puis après sélection, une seconde personne s’occupe de l’activation du numéro. Nous continuons vers la caisse qui s’occupe de nous donner nos téléphones et nos cartes SIM en échange de notre paiement. Nous retournons finalement à la représentante qui s’assure que tout fonctionne comme il le faut. Toute cette démarche se déroule sous le regard attentif du gérant et de l’agent de sécurité. Cela fait cinq personnes pour réaliser une vente de moins de 100$!
Le retour se fait en « tuk tuk », qui est l’équivalent d’un taxi mais sur trois roues, et sans compteur. Il faut donc négocier le coût avant la course pour éviter les mauvaises surprises. Par chance, nous avons notre guide pour s’occuper de ces détails. Je dois avouer que nous ne sommes pas tellement en état de négocier.
Nous arrivons finalement à l’hôtel pour un repos plus que mérité!
2006/10/31
Maman, viens me chercher!
Mise en contexte : Afin d’apprécier à sa juste valeur les commentaires qui suivent, je vous rappelle que je viens de faire 30 heures de voyagement, et que j’ai dormi moins de 10 heures dans les 48 dernières heures. Voici donc mes premières impressions de Colombo…
J’étouffe… Il est 7h du matin, le soleil se lève sur Colombo. En sortant du bâtiment de l’aéroport, on est pris par l’atmosphère humide. Il vient de finir de pleuvoir. Mélangée à cette humidité, il y a l’odeur de la pollution automobile. Nous aboutissons sur un quai d’embarquement. Plusieurs véhicules tentent de se frayer un chemin dans le trafic. Nous sommes au niveau de la rue, il y a un public curieux qui nous regarde arriver depuis l’autre côté d’une barrière. Un peu comme si nous étions une nouvelle colonie arrivant dans un zoo.
C’est ensuite le moment des présentations avec les parents de nos collègues Sri Lankais qui les attendent pour des retrouvailles méritées. Certains ont fait plus de cinq heures de route en famille pour les accueillir, et les ramener à la maison. Nous les saluons avec de grands sourires afin de faire oublier notre état assez fripé. Il s’en suit quelques discussions en cinghalais afin de déterminer qui part avec qui. On nous dirige ensuite vers un petit autobus lettré au nom de l’Ambulance Saint-Jean. Nous y chargeons rapidement nos bagages car il semble que nous n’avons pas le droit de rester là très longtemps.
Une fois à bord, nous partons pour Colombo… l’aéroport est à une vingtaine de kilomètres au nord de la capitale économique. Ce trajet prendra près d’une heure à couvrir. Nous sommes dans la circulation hétéroclite du matin en direction de la ville. On trouve de tout sur la route, en allant de la charrette tirée par une vache aux camions de toutes sortes en passant par les vélos et les motos.
L’environnement est bruyant et brusquant. Autour de la route, l’environnement est très dépareillé… il n’y a pas d’unité dans les constructions… c’est très loin de ressembler à quoi que ce soit que j’ai pu rencontrer… un des objectifs du voyage était d’être dépaysé… et bien c’est fait. Je suis sans aucune référence. Le choc est total, et la fatigue aidant, je me demande vraiment ce que je fais ici.
Mais bon… il faut un peu de courage pour passer à travers ce moment. Je commence à comprendre ce que nos collègues Sri Lankais ont pu vivre lorsqu’ils sont arrivés dans notre monde… je suis certain que le choc était aussi grand.
Nous arrivons finalement à notre hôtel après une heure de route. C’est comme un oasis de tranquillité suite à se passage dans un monde bien différent du notre.
Une bonne nuit de sommeil sera certainement bénéfique afin de remettre les choses en perspective.
C’est donc une histoire à suivre.
J’étouffe… Il est 7h du matin, le soleil se lève sur Colombo. En sortant du bâtiment de l’aéroport, on est pris par l’atmosphère humide. Il vient de finir de pleuvoir. Mélangée à cette humidité, il y a l’odeur de la pollution automobile. Nous aboutissons sur un quai d’embarquement. Plusieurs véhicules tentent de se frayer un chemin dans le trafic. Nous sommes au niveau de la rue, il y a un public curieux qui nous regarde arriver depuis l’autre côté d’une barrière. Un peu comme si nous étions une nouvelle colonie arrivant dans un zoo.
C’est ensuite le moment des présentations avec les parents de nos collègues Sri Lankais qui les attendent pour des retrouvailles méritées. Certains ont fait plus de cinq heures de route en famille pour les accueillir, et les ramener à la maison. Nous les saluons avec de grands sourires afin de faire oublier notre état assez fripé. Il s’en suit quelques discussions en cinghalais afin de déterminer qui part avec qui. On nous dirige ensuite vers un petit autobus lettré au nom de l’Ambulance Saint-Jean. Nous y chargeons rapidement nos bagages car il semble que nous n’avons pas le droit de rester là très longtemps.
Une fois à bord, nous partons pour Colombo… l’aéroport est à une vingtaine de kilomètres au nord de la capitale économique. Ce trajet prendra près d’une heure à couvrir. Nous sommes dans la circulation hétéroclite du matin en direction de la ville. On trouve de tout sur la route, en allant de la charrette tirée par une vache aux camions de toutes sortes en passant par les vélos et les motos.
L’environnement est bruyant et brusquant. Autour de la route, l’environnement est très dépareillé… il n’y a pas d’unité dans les constructions… c’est très loin de ressembler à quoi que ce soit que j’ai pu rencontrer… un des objectifs du voyage était d’être dépaysé… et bien c’est fait. Je suis sans aucune référence. Le choc est total, et la fatigue aidant, je me demande vraiment ce que je fais ici.
Mais bon… il faut un peu de courage pour passer à travers ce moment. Je commence à comprendre ce que nos collègues Sri Lankais ont pu vivre lorsqu’ils sont arrivés dans notre monde… je suis certain que le choc était aussi grand.
Nous arrivons finalement à notre hôtel après une heure de route. C’est comme un oasis de tranquillité suite à se passage dans un monde bien différent du notre.
Une bonne nuit de sommeil sera certainement bénéfique afin de remettre les choses en perspective.
C’est donc une histoire à suivre.
30h de voyage!
C'est loin le Sri Lanka! 30 heures de voyage porte à porte. Nous avons quitté notre hôtel d'Ottawa dimanche vers 15h pour finalement arriver à notre hôtel de Colombo (Sri Lanka) le mardi à 7h30 (il faut enlever les 10h30 de décalage horaire). De ces 30 heures, il y a 17 heures d’avion, le reste étant du temps d’attente dans les aéroports et de déplacement terrestre.
Le départ de l’hôtel a lui-même été une aventure. Il fallait rassembler les bagages de toute l’équipe. Il y avait beaucoup de bagage… en fait, c’est une minivan (sans siège) plein à craquer qu’il nous a fallu pour transporter le tout jusqu’à l’aéroport. L’équipe a donc voyagé en taxi.
Je me suis même permis un aller-retour supplémentaire, parce que j’avais gardé les clés de la minivan avec moi et que je ne l’ai réalisé qu’à l’aéroport! Oups… ca commence bien le voyage.
Par la suite, il a fallu enregistrer cette tonne de bagage… La préposée nous a regardés avec de grands yeux lorsque nous avons commencé à enregistrer tous ces bagages… Il faut noter à la décharge de nos collègues Sri Lankais, que la documentation accumulée durant le cours requérait en elle-même près d’une boite par personne. Il faut ajouter à cela les souvenirs du Canada, et pour Laura et moi, les cadeaux que nous apportons. Bref, nous nous en sommes sortis avec seulement six boîtes supplémentaires pour l’équipe.
Nous avons ensuite attendu l’embarquement. Pour l’équipe, c’était le dernier moment avec Bill, qui a joué le rôle de guide et de « papa » pour l’équipe durant les cinq dernières semaines.
Laura et moi avons comme mission de les ramener à la maison sains et saufs! À première vue, ça semble être drôle à dire… mais je vous dirais que ce groupe de six est aussi difficile à garder ensemble qu’une vingtaine de jeunes adolescents. Il y a toujours plein de bonnes raisons pour changer l’itinéraire ou le plan… la principale est le fait d’appeler à la maison!
Bref, tout le monde s’est retrouvé sur l’avion en direction de Heathrow, Londres, UK. Le vol a bien été. J’ai réussi à somnoler un peu sur l’avion. À l’arrivée à Heathrow, nous devons changer de terminal via une navette et quelques contrôles de sécurité. On se rappellera ici que l’histoire des bombes avec des liquides origines de Heathrow… Ceci explique qu’ils sont encore moins flexibles que ce que nous pouvons connaître chez nous. Mais bon… après une heure, nous nous retrouvons en attente pour notre prochain vol vers Colombo.
Nous utilisons ce temps d’attente afin de soumettre des questions de réflexions à l’équipe. Ainsi, ils pourront travailler sur ces questions pendant le prochain vol.
L’embarquement se fait avec près d’une heure de retard à cause d’une personne ayant eu un malaise sur le vol précédent. Il faut donc l’évacuer par ambulance avant que nous embarquions.
Le vol Londres-Colombo est opéré par Air Sri Lanka. Nous sommes unanime dans l’équipe que la qualité de l’environnement ainsi que celle du service son bien meilleure qu’avec Air Canada. L’avion est plus récent, et il présente l’avantage d’avoir un écran de télévision par siège. De là, il est possible de jouer à des jeux vidéo, d’écouter la télévision ou des films, et même d’avoir accès à une série de carte présentant des données de vol, comme l’itinéraire, la vitesse, etc. C’est particulièrement intéressant pour savoir où nous en sommes par rapport à l’arrivée.
Le vol se déroule très bien. J’ai réussi à dormir près de six heures. Le temps passe plus vite ainsi. :-)
À l’arrivée, nos collègues Sri Lankais décide de se payer une dernière session de magasinage à la boutique hors taxe de l’aéroport… Je dois avouer que Laura et moi avons très hâte de trouver notre hôtel et de dormir dans un vrai lit!
Le départ de l’hôtel a lui-même été une aventure. Il fallait rassembler les bagages de toute l’équipe. Il y avait beaucoup de bagage… en fait, c’est une minivan (sans siège) plein à craquer qu’il nous a fallu pour transporter le tout jusqu’à l’aéroport. L’équipe a donc voyagé en taxi.
Je me suis même permis un aller-retour supplémentaire, parce que j’avais gardé les clés de la minivan avec moi et que je ne l’ai réalisé qu’à l’aéroport! Oups… ca commence bien le voyage.
Par la suite, il a fallu enregistrer cette tonne de bagage… La préposée nous a regardés avec de grands yeux lorsque nous avons commencé à enregistrer tous ces bagages… Il faut noter à la décharge de nos collègues Sri Lankais, que la documentation accumulée durant le cours requérait en elle-même près d’une boite par personne. Il faut ajouter à cela les souvenirs du Canada, et pour Laura et moi, les cadeaux que nous apportons. Bref, nous nous en sommes sortis avec seulement six boîtes supplémentaires pour l’équipe.
Nous avons ensuite attendu l’embarquement. Pour l’équipe, c’était le dernier moment avec Bill, qui a joué le rôle de guide et de « papa » pour l’équipe durant les cinq dernières semaines.
Laura et moi avons comme mission de les ramener à la maison sains et saufs! À première vue, ça semble être drôle à dire… mais je vous dirais que ce groupe de six est aussi difficile à garder ensemble qu’une vingtaine de jeunes adolescents. Il y a toujours plein de bonnes raisons pour changer l’itinéraire ou le plan… la principale est le fait d’appeler à la maison!
Bref, tout le monde s’est retrouvé sur l’avion en direction de Heathrow, Londres, UK. Le vol a bien été. J’ai réussi à somnoler un peu sur l’avion. À l’arrivée à Heathrow, nous devons changer de terminal via une navette et quelques contrôles de sécurité. On se rappellera ici que l’histoire des bombes avec des liquides origines de Heathrow… Ceci explique qu’ils sont encore moins flexibles que ce que nous pouvons connaître chez nous. Mais bon… après une heure, nous nous retrouvons en attente pour notre prochain vol vers Colombo.
Nous utilisons ce temps d’attente afin de soumettre des questions de réflexions à l’équipe. Ainsi, ils pourront travailler sur ces questions pendant le prochain vol.
L’embarquement se fait avec près d’une heure de retard à cause d’une personne ayant eu un malaise sur le vol précédent. Il faut donc l’évacuer par ambulance avant que nous embarquions.
Le vol Londres-Colombo est opéré par Air Sri Lanka. Nous sommes unanime dans l’équipe que la qualité de l’environnement ainsi que celle du service son bien meilleure qu’avec Air Canada. L’avion est plus récent, et il présente l’avantage d’avoir un écran de télévision par siège. De là, il est possible de jouer à des jeux vidéo, d’écouter la télévision ou des films, et même d’avoir accès à une série de carte présentant des données de vol, comme l’itinéraire, la vitesse, etc. C’est particulièrement intéressant pour savoir où nous en sommes par rapport à l’arrivée.
Le vol se déroule très bien. J’ai réussi à dormir près de six heures. Le temps passe plus vite ainsi. :-)
À l’arrivée, nos collègues Sri Lankais décide de se payer une dernière session de magasinage à la boutique hors taxe de l’aéroport… Je dois avouer que Laura et moi avons très hâte de trouver notre hôtel et de dormir dans un vrai lit!
2006/10/28
Souper de fin de cours
En soirée, nous avons souligné la fin du cours ainsi que le départ de Sri Lankais par un délicieux souper. Ce fut agréable de constater le travail accompli jusqu’à présent ainsi que les étapes à venir pour le projet.
Nous quittons demain (dimanche) pour le Sri Lanka. La journée va être concentrée à la préparation des bagages. Ma prochaine communication devrait vous parvenir du Sri Lanka.
L'aventure commence vraiment!
Note: Je viens d'ajouter un lien pour mon album de photo pour le voyage au Sri Lanka. Je vais y uploader des photos régulièrement.
Nous quittons demain (dimanche) pour le Sri Lanka. La journée va être concentrée à la préparation des bagages. Ma prochaine communication devrait vous parvenir du Sri Lanka.
L'aventure commence vraiment!
Note: Je viens d'ajouter un lien pour mon album de photo pour le voyage au Sri Lanka. Je vais y uploader des photos régulièrement.
Visite du Heat Team
Nous avons assisté à un exercice du Heat Team. C’est un nouveau concept qui est actuellement en projet pilote avec l’Ambulance Saint-Jean et Santé Canada. L’objectif est d’être en mesure de déployer une unité de triage dans des situations d’urgence. Le rôle de l’Ambulance Saint-Jean est de fournir les effectifs afin de faire le montage et l’entretien du complexe. Le complexe comprends une série de tentes de traitement ainsi que des tentes pour le support logistique incluant cafétéria, dortoir, toilette, douche, etc.
C’est un peu comme le Dart Team, mais avec une équipe civile. Cette unité permet de traiter plus de 300 patients par jours lorsqu’elle est complètement déployée.
Le projet est intéressant et il est impressionnant de voir la vingtaine de tente mise en place en moins de trois heures par 40 secouristes de l’Ambulance Saint-Jean.
La journée a été un succès. Il reste à voir comment s’organisera la suite du pilote.
C’est un peu comme le Dart Team, mais avec une équipe civile. Cette unité permet de traiter plus de 300 patients par jours lorsqu’elle est complètement déployée.
Le projet est intéressant et il est impressionnant de voir la vingtaine de tente mise en place en moins de trois heures par 40 secouristes de l’Ambulance Saint-Jean.
La journée a été un succès. Il reste à voir comment s’organisera la suite du pilote.
2006/10/26
Souper avec mon père
Aujourd'hui, nous avons continué à travailler sur le plan du projet. Le tout avance bien. C'est fou comme les morceaux de ce casse-tête tombent en place. Laura et moi commençons à rattraper le train. Nous devrions être en mesure de sauter dedans avant notre départ en avion dimanche.
Ce soir, j’ai soupé avec mon père. Il était de passage à Ottawa par affaires, et nous avons réussi à nous synchroniser. Nous sommes allez manger dans un restaurant asiatique sur la rue Dalhousie. Le service était excellent et la nourriture délicieuse. Le plus important est que ce fut un moment de partage agréable après plus de deux mois de voyagement chacun de notre côté.
Bravo à nous pour ce bon temps passé ensemble.
Ce soir, j’ai soupé avec mon père. Il était de passage à Ottawa par affaires, et nous avons réussi à nous synchroniser. Nous sommes allez manger dans un restaurant asiatique sur la rue Dalhousie. Le service était excellent et la nourriture délicieuse. Le plus important est que ce fut un moment de partage agréable après plus de deux mois de voyagement chacun de notre côté.
Bravo à nous pour ce bon temps passé ensemble.
Visa et photos du Sri Lanka
L’aventure de la journée est d’aller chercher nos visas. Bill (coordonateur du programme) essaie de se synchroniser avec la Haute Commission du Sri Lanka depuis le début de la semaine. En principe, c’est une formalité, et il ne faut que se présenter afin de faire étamper nos passeports.
Bill revient finalement avec des formulaires à remplir auxquels il faut ajouter des photos passeport. Laura et moi retournons finalement à la Haute Commission afin de le remettre le tout, incluant une série de lettre expliquant le pourquoi et le comment du projet. Après le dépôt des documents, nous devons attendre la journée afin qu’ils analysent le dossier. Nous passons finalement récupérer nos visas en fin de journée.
Sur notre retour, nous croisons une exposition de photo dont 75% ont été prises au Sri Lanka. L’exposition extérieure, prêt de la tombe du soldat inconnu présente les activités de mise en valeur de la condition féminine au Sri Lanka et en Inde. C’est une coïncidence intéressante de la croiser sur notre chemin à quelques jours de notre propre départ pour le Sri Lanka.
Bill revient finalement avec des formulaires à remplir auxquels il faut ajouter des photos passeport. Laura et moi retournons finalement à la Haute Commission afin de le remettre le tout, incluant une série de lettre expliquant le pourquoi et le comment du projet. Après le dépôt des documents, nous devons attendre la journée afin qu’ils analysent le dossier. Nous passons finalement récupérer nos visas en fin de journée.
Sur notre retour, nous croisons une exposition de photo dont 75% ont été prises au Sri Lanka. L’exposition extérieure, prêt de la tombe du soldat inconnu présente les activités de mise en valeur de la condition féminine au Sri Lanka et en Inde. C’est une coïncidence intéressante de la croiser sur notre chemin à quelques jours de notre propre départ pour le Sri Lanka.
2006/10/25
Souper Sri Lankais
Ce soir, nos six collègues nous ont invité à manger un souper Sri Lankais. C'est un repas à base de riz et de curry. Il est accompagné de poulet ainsi que de différent légumes frais. Le tout a été préparé par l'équipe à l'aide d'épices "d'origine" qui ont fait le voyage avec eux depuis le Sri Lanka. Chathurika est particulèrement fière d'avoir réussi à coordonner avec succès cette opération. Nous devrons faire témoignage à sa mère de cette réussite! C'est une bonne chose pour se trouver un mari. :-)
Une autre particularité du souper est qu'il se mange avec les mains... en fait, c'est avec la main droite qu'il se mange (coutume oblige... la main gauche étant réservée à autre chose). À première vue, c'est contraire à l'éducation que nos parents nous ont transmis. Cependant, quand on enlève cette barrière culturelle, c'est un plaisir de déguster ces plats très gouteux avec ses mains. Ca permet de profiter de la texture des aliments. D'ailleurs, cette approche semble beaucoup plus naturelle pour nos amis Sri Lankais que le fait d'utiliser des ustensiles.
La soirée s'est terminée avec des tours de magie, et spécialement celui de la télépathie réalisé par l'équipe canadienne! Je pourrai vous le présenter un de ces jours.
Une autre particularité du souper est qu'il se mange avec les mains... en fait, c'est avec la main droite qu'il se mange (coutume oblige... la main gauche étant réservée à autre chose). À première vue, c'est contraire à l'éducation que nos parents nous ont transmis. Cependant, quand on enlève cette barrière culturelle, c'est un plaisir de déguster ces plats très gouteux avec ses mains. Ca permet de profiter de la texture des aliments. D'ailleurs, cette approche semble beaucoup plus naturelle pour nos amis Sri Lankais que le fait d'utiliser des ustensiles.
La soirée s'est terminée avec des tours de magie, et spécialement celui de la télépathie réalisé par l'équipe canadienne! Je pourrai vous le présenter un de ces jours.
Présentation du plan de projet
Nous avons présenter le projet à nos collègues Sri Lankais ce matin. La présentation qui devait durée une heure a finalement tournée en discussion de quelques heures. La présentation a permis de rencontrer ses deux objectifs principaux, soit:
1-Permettre de confirmer notre compréhension de ce que nous voulons réaliser
2-Discuster sur le projet ainsi que son contexte
Finalement, nous avons sélectionné les livrables suivants pour la prochaine année:
-Début de la rédaction d'un plan de mesure d'urgence pour l'Ambulance Saint-Jean du Sri Lanka -Mise en place de deux programmes de formation, soit un programme de mesure d'urgence personnel inspiré du guide canadien de préparation à une urgence et un second programme de gestion des urgences de base.
-Mise en place d'un système d'entreposage pour du matériel pour les mesures d'urgence.
Ces trois projets seront supportés par un plan de communication interne ainsi que médiatique.
Il est particulièrement intéressant de remarquer que les différences culturelles peuvent influencer la perception des gens. Certains mots de vocabulaire n'ont pas de référence concrète dans certaines cultures. Par exemple, la neige est un concept très théorique pour un Sri Lankais, de même qu'une innondation peut s'imaginer différement pour un Québécois que pour un Sri Lankais. En plus de la différence culturelle, il y a la différence de langue. L'anglais est évidement la langue commune de communication. Cependant, pour la majorité des membres de l'équipe, l'anglais est leur deuxième ou troisième langues. Certaines nuances se perdent dans les tranductions.
Ceci étant dit, le travail de ce matin a permis de réaligner nos compréhension réciproques afin de s'assurer que l'on aille dans la même direction.
Il ne reste plus qu'à mettre ce plan en pratique.
1-Permettre de confirmer notre compréhension de ce que nous voulons réaliser
2-Discuster sur le projet ainsi que son contexte
Finalement, nous avons sélectionné les livrables suivants pour la prochaine année:
-Début de la rédaction d'un plan de mesure d'urgence pour l'Ambulance Saint-Jean du Sri Lanka -Mise en place de deux programmes de formation, soit un programme de mesure d'urgence personnel inspiré du guide canadien de préparation à une urgence et un second programme de gestion des urgences de base.
-Mise en place d'un système d'entreposage pour du matériel pour les mesures d'urgence.
Ces trois projets seront supportés par un plan de communication interne ainsi que médiatique.
Il est particulièrement intéressant de remarquer que les différences culturelles peuvent influencer la perception des gens. Certains mots de vocabulaire n'ont pas de référence concrète dans certaines cultures. Par exemple, la neige est un concept très théorique pour un Sri Lankais, de même qu'une innondation peut s'imaginer différement pour un Québécois que pour un Sri Lankais. En plus de la différence culturelle, il y a la différence de langue. L'anglais est évidement la langue commune de communication. Cependant, pour la majorité des membres de l'équipe, l'anglais est leur deuxième ou troisième langues. Certaines nuances se perdent dans les tranductions.
Ceci étant dit, le travail de ce matin a permis de réaligner nos compréhension réciproques afin de s'assurer que l'on aille dans la même direction.
Il ne reste plus qu'à mettre ce plan en pratique.
2006/10/23
Journée d’observation
Aujourd’hui, Laura et moi avons assisté à la formation en gestion des urgences. Les étudiants Sri Lankais travaillent actuellement sur la mise en place d’un centre de commandement d’urgence. C’est une belle occasion de voir l’équipe interagir entre elle et avec Carol, l’instructeur.
L’approche du cours est basée sur de courte présentation de la part de Carol suivi de discussion d’équipe (2 x 3 membres) et d’une présentation aux collègues, le tout se terminant par une discussion avec la classe pour arriver à une réponse commune. La démarche fonctionne très bien. De façon assez admirable, chacune des équipes utilise un angle d’analyse différent. Lorsqu’on met les deux réponses ensemble, nous obtenons une réponse très complète. Même en changeant les combinaisons d’équipe, la même dynamique se confirme. Voilà un bel exemple d’une équipe où la somme des individus donne plus que le total de ceux-ci.
En soirée, nous avons eu une seconde discussion sur le projet. La question du jour était d’obtenir une liste des trois projets prioritaires pour la première année d’implantation. Nous avons réussi à obtenir un groupe (+ de trois) de réponses que Laura et moi allons devoir organiser pour arriver une liste succincte de projet.
Laura et moi avons finalement complété la soirée en travaillant sur un document d’envergure de projet (Scope) pour la première année. L’objectif est de permettre de résumer ce que nous voulons réaliser en rappelant les grands objectifs du programme. C’est aussi un outil de discussion afin de représenter le résultat de la discussion sur les projets de la première année avec l’équipe.
Nous verrons donc le résultat.
L’approche du cours est basée sur de courte présentation de la part de Carol suivi de discussion d’équipe (2 x 3 membres) et d’une présentation aux collègues, le tout se terminant par une discussion avec la classe pour arriver à une réponse commune. La démarche fonctionne très bien. De façon assez admirable, chacune des équipes utilise un angle d’analyse différent. Lorsqu’on met les deux réponses ensemble, nous obtenons une réponse très complète. Même en changeant les combinaisons d’équipe, la même dynamique se confirme. Voilà un bel exemple d’une équipe où la somme des individus donne plus que le total de ceux-ci.
En soirée, nous avons eu une seconde discussion sur le projet. La question du jour était d’obtenir une liste des trois projets prioritaires pour la première année d’implantation. Nous avons réussi à obtenir un groupe (+ de trois) de réponses que Laura et moi allons devoir organiser pour arriver une liste succincte de projet.
Laura et moi avons finalement complété la soirée en travaillant sur un document d’envergure de projet (Scope) pour la première année. L’objectif est de permettre de résumer ce que nous voulons réaliser en rappelant les grands objectifs du programme. C’est aussi un outil de discussion afin de représenter le résultat de la discussion sur les projets de la première année avec l’équipe.
Nous verrons donc le résultat.
2006/10/22
Première fin de semaine
Samedi après-midi, nous avons eu notre premier contact officiel avec l’équipe. L’objectif de la rencontre était de faire connaissance ainsi que de discuter sur l’approche à prendre pour le projet.
Nous avons aussi eu une rencontre de planification avec Carol (l’instructeur du cours), Bill (coordonateur du programme), Lannon (membre de l’ASJ qui est allé au Sri Lanka quelques semaines après le Tsunami) et Laura (ma collègue d’aventure). L’objectif est d’échanger nos expériences diverses afin de planifier la semaine ainsi que la suite du projet.
Actuellement, je vous dirais que c’est un peu comme tenter de sauter dans un train en marche. Cette équipe multi culturelle est en place depuis quatre semaines. Il existe déjà une dynamique intéressante entre les membres. Laura et moi devons nous y intégrer rapidement tout en prenant soin de bénéficier au maximum de l’expérience déjà acquise précédemment. C’est donc une histoire à suivre.
Sur un plan plus touristique, nous sommes allez voir le musée de la guerre d’Ottawa. C’est un très beau musée qui nous rappelle l’histoire de guerre au Canada depuis le temps des guerres avec les autochtones jusqu’aux missions de maintien de la paix en passant par les deux grandes guerres.
Nous avons aussi eu une rencontre de planification avec Carol (l’instructeur du cours), Bill (coordonateur du programme), Lannon (membre de l’ASJ qui est allé au Sri Lanka quelques semaines après le Tsunami) et Laura (ma collègue d’aventure). L’objectif est d’échanger nos expériences diverses afin de planifier la semaine ainsi que la suite du projet.
Actuellement, je vous dirais que c’est un peu comme tenter de sauter dans un train en marche. Cette équipe multi culturelle est en place depuis quatre semaines. Il existe déjà une dynamique intéressante entre les membres. Laura et moi devons nous y intégrer rapidement tout en prenant soin de bénéficier au maximum de l’expérience déjà acquise précédemment. C’est donc une histoire à suivre.
Sur un plan plus touristique, nous sommes allez voir le musée de la guerre d’Ottawa. C’est un très beau musée qui nous rappelle l’histoire de guerre au Canada depuis le temps des guerres avec les autochtones jusqu’aux missions de maintien de la paix en passant par les deux grandes guerres.
2006/10/21
Départ pour Ottawa
Hier, c'était le début du projet. J'ai passé la journée à finaliser mes préparatifs de voyage. J'ai finalement réussir à partir pour Ottawa avec Madeleine (ma mère) qui me donne un lift. Le trajet se fait dans le trafic et la neige... trois heures de conduite difficile, mais nous arrivons finalement à Ottawa. :-)
Le tout débute à Ottawa par une réception du Haut Commisaria du Sri Lanka afin de souligner le projet. Madeleine et moi y assistons ainsi qu'une quarantaine d'invités reliés de près où de loin avec le projet.
C'est aussi le premier contact avec l'équipe. Il y a d'abord Laura, ma collègue du Nouveau Brunswick avec qui je vais partager les quatre prochaines semaines. Il y a ensuite les six Sri Lankais qui sont en formation depuis déjà quatre semaines. Ce premier contact se passe bien... l'équipe semble très dynamique et enthousiaste. Il y a évidement certains défis de langue, car pour la majorité d'entre nous, l'anglais est notre deuxième, troisième ou quatrième langues! Avec un peu d'effort et de concentration, la communication passe quand même très bien.
La soirée se termine avec une longue discussion avec mon ami de longue date Bill Alexander, qui est le coordonateur du projet. Il fait un bon bout de temps que nous n'avons pas eu le temps de nous remettre à jours sur nos vies respectives.
Le tout débute à Ottawa par une réception du Haut Commisaria du Sri Lanka afin de souligner le projet. Madeleine et moi y assistons ainsi qu'une quarantaine d'invités reliés de près où de loin avec le projet.
C'est aussi le premier contact avec l'équipe. Il y a d'abord Laura, ma collègue du Nouveau Brunswick avec qui je vais partager les quatre prochaines semaines. Il y a ensuite les six Sri Lankais qui sont en formation depuis déjà quatre semaines. Ce premier contact se passe bien... l'équipe semble très dynamique et enthousiaste. Il y a évidement certains défis de langue, car pour la majorité d'entre nous, l'anglais est notre deuxième, troisième ou quatrième langues! Avec un peu d'effort et de concentration, la communication passe quand même très bien.
La soirée se termine avec une longue discussion avec mon ami de longue date Bill Alexander, qui est le coordonateur du projet. Il fait un bon bout de temps que nous n'avons pas eu le temps de nous remettre à jours sur nos vies respectives.
2006/10/16
Projet Sri Lanka
Bonjour à tous,
Je viens de me lancer dans un projet particulièrement intéressant. J'ai accepté de participer à un projet visant à améliorer la capacité de réponse aux situations d'urgence de l'Ambulance Saint-Jean - Sri Lanka. Ce projet est parrainé par Ambulance Saint-Jean Canada et l'Agence canadienne de développement international (ACDI).
Ce projet comprend plusieurs étapes:
Je viens de me lancer dans un projet particulièrement intéressant. J'ai accepté de participer à un projet visant à améliorer la capacité de réponse aux situations d'urgence de l'Ambulance Saint-Jean - Sri Lanka. Ce projet est parrainé par Ambulance Saint-Jean Canada et l'Agence canadienne de développement international (ACDI).
Ce projet comprend plusieurs étapes:
- Formation au Canada de six Sri Lankais. Ceux-ci passeront a travers deux formations: une première de Premier répondant de l'Ambulance Saint-Jean (une semaine) et une seconde (quatre semaines), développée sur mesure pour eux par le Collège canadien de gestion des urgences, afin de leur permettre d'acquérir les différents habilités requises à la gestion de situation d'urgence.
- Déploiement de deux canadiens (dont moi-même) au Sri Lanka (trois semaines) afin de supporter la mise en place le programme.
- Fourniture de matériel de premiers soins afin de bâtir une réserve pour répondre aux situations d'urgence.
Vous trouverez dans mes prochains articles mon cheminement a travers cette expérience qui sera certainement exceptionnelle.
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