Aujourd’hui, c’est une journée de congé pour le projet! Hourra! Nous en avons besoin. Aussi, nous avons choisi d’aller visiter l’orphelinat pour éléphants de Pinnewala!
Pinnewala est situé à environ 2h30 de route de Colombo! L’orphelinat a été fondé en 1975 avec cinq éléphants orphelins. Depuis, sa population est rendue à plus de 80 éléphants dont 23 sont nés à l’orphelinat.
La première activité est de voir les éléphants prendre leur bain. C’est impressionnant de voir un troupeau aussi grand se prélasser dans la rivière. Ce qui est encore plus impressionnant, c’est de pouvoir les approcher. Les gardiens des éléphants (mahouts) assurent la sécurité tout en faisant faire des tours aux éléphants en échange d’un petit pourboire. Nous pouvons aussi les nourrir en leur offrant des bananes et des mangues.
Il est vraiment magique de pouvoir interagir avec ces animaux très particuliers. L’élément le plus impressionnant est leur trompe. Ils ont une très grande dextérité leur permettant de prendre facilement des objets de toutes tailles (allant d’une petite banane un tronc d’arbre).
Nous restons pendant plus d’une heure à regarder le troupeau. Nous observons tour à tour chacun des groupes. Il est intéressant de voir les plus jeunes éléphants (un mois) qui sont encore incertains sur leurs pattes. Les mères sont cependant là pour les soutenir au besoin.
La visite se poursuit par l’heure du repas des orphelins. Ceux-ci sont nourris avec du lait à la bouteille. Ces jeunes éléphants connaissent bien la routine. Ils s’y prêtent gentiment au plus grand plaisir du public rassemblé autour d’eux.
Nous complétons notre journée par une promenade à dos d’éléphants. Celles-ci sont offertes par une « ferme » à côté de l’orphelinat. C’est une expérience très particulière de se retrouver sur le dos d’un éléphant. On a entre les jambes une bête plus grosse qu’une auto, ce qui nous donne un point de vue intéressant sur les alentours. Les mahouts utilisent des points sensibles qu’ils stimulent à l’aide d’une gaffe. Ils parlent aussi un langage pour éléphant qui contient 24 commandes vocales permettant de diriger les bêtes.
Un point intéressant des promenades à dos d’éléphants est le fait que l’on a un très beau point de vue, tout en se déplaçant tranquillement pour l’apprécié. Ce fut une très belle expérience qui vallait bien les 6 heures de route que nous avons fait. Je la recommande à chacun d’entre vous.
Demain, on retourne au travail!
2006/11/14
2006/11/11
Glissement de terrain à Ratnapura
Dans les cadres de nos visites terrains, nous sommes allés voir un glissement de terrain un peu au nord de Ratnapura. Après une heure de route, nous arrivons dans la région. Le maire de la municipalité nous accueille près de la route principale afin de nous guider vers le lieu du glissement de terrain. On se rappelle que l’affichage routier est sommaire et qu’il vaut mieux avoir un guide local pour se retrouver.
Après une dizaine minute de chemins escarpés et étroit, nous arrivons finalement sur lieu du glissement de terrain. À première vue, il n’y a rien de spéciale autre que des habitations dans la jungle! Nous marchons donc vers une première maison. Il y a un attroupement…
Mais il n’y a pas de terre déplacée… simplement une grande craque (deux à trois centimètres) dans le mur de béton de la maison. On nous indique de cette craque est apparue en moins d’une heure dans la journée d’hier. En amont de la maison, on trouve une crevasse de un à deux centimètres de largeur. Une bonne partie du talus semble être sur le point de s’écrasé sur la maison.
Nous continuons notre visite de quelques autres maisons dans la même condition. On nous explique que les familles habitant les maisons à risque se sont réfugiées dans le temple bouddhiste à quelques kilomètres de là. Le maire informe les familles au sujet d’un programme de relocalisation dans des zones plus sécuritaires. Certaines familles ont déjà acceptées, alors que d’autres ne veulent simplement pas quitter leur maison. Je sens que de longues discussions sont à prévoir!
Ceci étant dit, nous n’avons toujours pas vue de vrai glissement de terrain. Nous continuons donc plus profondément dans la jungle. Nous cheminons sur un petit sentier à flanc de montagne pour finalement arriver au glissement de terrain lui-même. Une seule maison est atteinte. Le talus derrière elle s’est détaché pour venir s’écraser sur la maison défonçant les murs des chambres de derrière (la pièce commune étant située sur le devant). Par chance, personne n’a été blessé. Les occupants de la maison ont pu sortir à temps.
La maison a été construite à flanc de montagne. Les citoyens ont creusé à même la montagne afin de créer un genre de terrasse. C’est donc le mur arrière de cette terrasse qui s’est effondré. La cause est double : d’abord, le fait de creuser dans la montagne ainsi que la disparition d’une partie des végétaux ont affaibli le sol. Ensuite, les pluies des derniers jours ont crée des rigoles d’eau qui a finalisée l’affaiblissement.
Nous terminons notre journée en visitant les familles touchées au temple bouddhiste où elles sont réfugiées. Les familles semblent touchées par notre visite. Elles sont aussi très intéressées par notre projet et par le fait que nous avons sélectionné Ratnapura comme district pilote. Ils voient dans cette démarche une possibilité de diminuer les risques dans la région.
Après une dizaine minute de chemins escarpés et étroit, nous arrivons finalement sur lieu du glissement de terrain. À première vue, il n’y a rien de spéciale autre que des habitations dans la jungle! Nous marchons donc vers une première maison. Il y a un attroupement…
Mais il n’y a pas de terre déplacée… simplement une grande craque (deux à trois centimètres) dans le mur de béton de la maison. On nous indique de cette craque est apparue en moins d’une heure dans la journée d’hier. En amont de la maison, on trouve une crevasse de un à deux centimètres de largeur. Une bonne partie du talus semble être sur le point de s’écrasé sur la maison.
Nous continuons notre visite de quelques autres maisons dans la même condition. On nous explique que les familles habitant les maisons à risque se sont réfugiées dans le temple bouddhiste à quelques kilomètres de là. Le maire informe les familles au sujet d’un programme de relocalisation dans des zones plus sécuritaires. Certaines familles ont déjà acceptées, alors que d’autres ne veulent simplement pas quitter leur maison. Je sens que de longues discussions sont à prévoir!
Ceci étant dit, nous n’avons toujours pas vue de vrai glissement de terrain. Nous continuons donc plus profondément dans la jungle. Nous cheminons sur un petit sentier à flanc de montagne pour finalement arriver au glissement de terrain lui-même. Une seule maison est atteinte. Le talus derrière elle s’est détaché pour venir s’écraser sur la maison défonçant les murs des chambres de derrière (la pièce commune étant située sur le devant). Par chance, personne n’a été blessé. Les occupants de la maison ont pu sortir à temps.
La maison a été construite à flanc de montagne. Les citoyens ont creusé à même la montagne afin de créer un genre de terrasse. C’est donc le mur arrière de cette terrasse qui s’est effondré. La cause est double : d’abord, le fait de creuser dans la montagne ainsi que la disparition d’une partie des végétaux ont affaibli le sol. Ensuite, les pluies des derniers jours ont crée des rigoles d’eau qui a finalisée l’affaiblissement.
Nous terminons notre journée en visitant les familles touchées au temple bouddhiste où elles sont réfugiées. Les familles semblent touchées par notre visite. Elles sont aussi très intéressées par notre projet et par le fait que nous avons sélectionné Ratnapura comme district pilote. Ils voient dans cette démarche une possibilité de diminuer les risques dans la région.
2006/11/10
Inondations à Ratnapura
Ratnapura est un des deux districts qui ont été choisis pour réaliser notre pilote. Nous pourrons ainsi tester et raffiner les programmes avant de les diffuser dans le reste du pays.
Notre visite à bien été. Nous avons eu plusieurs rencontres afin de présenter le projet. La réception de la majorité des personnes rencontrées est très bonne. Ils sont prêts à nous supporter, et ils sont très touchés par le fait que Ratnapura ait été sélectionné comme pilote. Il faut savoir que le district de Ratnapura est touché par des inondations ainsi que des glissements de terrain plusieurs fois par année.
Durant nos visites terrains, nous découvrons les traces des inondations précédentes. La pire remonte à 2003, alors que le niveau de la rivière passant à travers la ville de Ratnapura est passé de un mètre à près de dix mètres. Étant donné que la ville est construite dans une vallée entre des montagnes, elle a été inondée en très grande partie. À travers la ville, des écriteaux indiquent le niveau de l’inondation 2003. Je vous dirais que c’est très difficile d’imaginer le scénario. Nous nous sommes permit de revalider plusieurs fois les mesures ainsi que les repères visuels afin de confirmer notre compréhension. Le tout concorde. C’est comme prendre une ville de 50 000 habitants, et de l’inondée à 60%.
Il est impressionnant de voir comment les gens parlent de cette expérience. Elle est marquante par sa démesure et des problèmes logistiques (i.e. sauvetage des citoyens, pollution des puits d’eau potable, déplacement des gens, etc) qu’elle a causée. Cependant, il ne parle à peut près pas des dommages physiques et de la perte de biens matériels. C’est possiblement parce qu’ils n’en ont pas beaucoup, mais quand même. Ce détachement pour les choses matérielles est troublant à travers nos yeux nord-américains où la consommation et les biens matériels font parties intégrantes de notre vie. Cela fait réfléchir.
Un effet positif des inondations de 2003 est qu’elles ont résulté à une meilleure organisation des mesures d’urgence pour la ville et le district. Entre autre, il y a un monitorage du niveau de la rivière à chaque heure et ce durant toute l’année.
Notre visite à bien été. Nous avons eu plusieurs rencontres afin de présenter le projet. La réception de la majorité des personnes rencontrées est très bonne. Ils sont prêts à nous supporter, et ils sont très touchés par le fait que Ratnapura ait été sélectionné comme pilote. Il faut savoir que le district de Ratnapura est touché par des inondations ainsi que des glissements de terrain plusieurs fois par année.
Durant nos visites terrains, nous découvrons les traces des inondations précédentes. La pire remonte à 2003, alors que le niveau de la rivière passant à travers la ville de Ratnapura est passé de un mètre à près de dix mètres. Étant donné que la ville est construite dans une vallée entre des montagnes, elle a été inondée en très grande partie. À travers la ville, des écriteaux indiquent le niveau de l’inondation 2003. Je vous dirais que c’est très difficile d’imaginer le scénario. Nous nous sommes permit de revalider plusieurs fois les mesures ainsi que les repères visuels afin de confirmer notre compréhension. Le tout concorde. C’est comme prendre une ville de 50 000 habitants, et de l’inondée à 60%.
Il est impressionnant de voir comment les gens parlent de cette expérience. Elle est marquante par sa démesure et des problèmes logistiques (i.e. sauvetage des citoyens, pollution des puits d’eau potable, déplacement des gens, etc) qu’elle a causée. Cependant, il ne parle à peut près pas des dommages physiques et de la perte de biens matériels. C’est possiblement parce qu’ils n’en ont pas beaucoup, mais quand même. Ce détachement pour les choses matérielles est troublant à travers nos yeux nord-américains où la consommation et les biens matériels font parties intégrantes de notre vie. Cela fait réfléchir.
Un effet positif des inondations de 2003 est qu’elles ont résulté à une meilleure organisation des mesures d’urgence pour la ville et le district. Entre autre, il y a un monitorage du niveau de la rivière à chaque heure et ce durant toute l’année.
2006/11/09
Détail sur le projet
Les deux dernières journées ont été consacrées des rencontres de travail sur les différents volets de notre projet. Voici donc un résumé de ces différents volets :
Mise en place d’un plan d’urgence national pour Ambulance Saint-Jean Sri Lanka
L’objectif de ce volet est de permettre à l’organisation de formaliser son fonctionnement en cas de mesures d’urgence. Nous cherchons à capitaliser sur la structure en place, en confirmant son utilisation en cas d’urgence. De plus, nous devons nous assurer d’arrimer ce plan à ceux des autorités central, régionale et locale.
Création d’une session d’information sur les situations d’urgence
L’objectif de ce volet est d’informer la population en général sur les actions à prendre afin de se préparer à faire face aux urgences. Ainsi, il est possible pour chaque famille de :
-établir un point de rencontre
-préparer une liste de personnes à contacter avec leurs coordonnées
-préparer une trousse d’urgence contenant les éléments essentiels pour les premiers 72 heures d’une évacuation (i.e. articles d’hygiène, médicament, papiers importants, etc)
-établir une liste de mesure à prendre en cas d’urgences
-etc
Ce programme est inspiré du programme 72 heures développé par le gouvernement canadien en collaboration avec l’Ambulance Saint-Jean et d’autres organisations non-gouvernementales canadiennes.
Création d’un cours de base sur la gestion de mesures d’urgences
L’objectif de ce volet est d’offrir une formation de base sur la gestion de mesures d’urgence. Cette formation s’adresse aux leaders d’Ambulance Saint-Jean Sri Lanka ainsi qu’aux leaders de la communauté. Ce programme est inspiré d’un programme canadien. Il sera cependant adapté au contexte du Sri Lanka. À titre d’exemple, les tempêtes de verglas ne sont pas choses courantes au Sri Lanka alors que les tsunamis sont plutôt rares au Canada.
La formation sera offerte en utilisant la structure de formation de premiers soins actuellement en place dans l’organisation.
Création d’un réseau d’entrepôts dédiés aux situations d’urgences
L’objectif est de mettre en place un réseau national d’entrepôts permettant d’accumuler du matériel afin de supporter les activités de l’organisation dans les situations d’urgence.
Pour la première année, nous fournissons des brancards, des couvertures et des trousses de premiers soins. Nous devrons faire une évaluation des besoins pour les deux prochaines années afin de s’assurer que l’on accumule le bon type de matériel.
Approche de réalisation
Afin de débuter avec une petite bouchée, nous avons convenu de choisir deux des 25 districts du Sri Lanka pour débuter l’implantation. Le premier district est Colombo, où se trouve la capitale ainsi qu’une population urbaine importante. Le deuxième district est Ratnapura, qui se trouve dans le centre du pays en région montagneuse. C’est une région où la majorité de la population se trouve dans un contexte rural.
Ces deux districts pilotes permettront de tester les différents programmes à développer et de s’assurer que l’on puisse les ajuster avant de les lancer plus largement.
Il est important de rappeler que les six membres de l’équipe son bénévole, et qu’ils doivent continuer à travailler dans leur emploi régulier.
Mise en place d’un plan d’urgence national pour Ambulance Saint-Jean Sri Lanka
L’objectif de ce volet est de permettre à l’organisation de formaliser son fonctionnement en cas de mesures d’urgence. Nous cherchons à capitaliser sur la structure en place, en confirmant son utilisation en cas d’urgence. De plus, nous devons nous assurer d’arrimer ce plan à ceux des autorités central, régionale et locale.
Création d’une session d’information sur les situations d’urgence
L’objectif de ce volet est d’informer la population en général sur les actions à prendre afin de se préparer à faire face aux urgences. Ainsi, il est possible pour chaque famille de :
-établir un point de rencontre
-préparer une liste de personnes à contacter avec leurs coordonnées
-préparer une trousse d’urgence contenant les éléments essentiels pour les premiers 72 heures d’une évacuation (i.e. articles d’hygiène, médicament, papiers importants, etc)
-établir une liste de mesure à prendre en cas d’urgences
-etc
Ce programme est inspiré du programme 72 heures développé par le gouvernement canadien en collaboration avec l’Ambulance Saint-Jean et d’autres organisations non-gouvernementales canadiennes.
Création d’un cours de base sur la gestion de mesures d’urgences
L’objectif de ce volet est d’offrir une formation de base sur la gestion de mesures d’urgence. Cette formation s’adresse aux leaders d’Ambulance Saint-Jean Sri Lanka ainsi qu’aux leaders de la communauté. Ce programme est inspiré d’un programme canadien. Il sera cependant adapté au contexte du Sri Lanka. À titre d’exemple, les tempêtes de verglas ne sont pas choses courantes au Sri Lanka alors que les tsunamis sont plutôt rares au Canada.
La formation sera offerte en utilisant la structure de formation de premiers soins actuellement en place dans l’organisation.
Création d’un réseau d’entrepôts dédiés aux situations d’urgences
L’objectif est de mettre en place un réseau national d’entrepôts permettant d’accumuler du matériel afin de supporter les activités de l’organisation dans les situations d’urgence.
Pour la première année, nous fournissons des brancards, des couvertures et des trousses de premiers soins. Nous devrons faire une évaluation des besoins pour les deux prochaines années afin de s’assurer que l’on accumule le bon type de matériel.
Approche de réalisation
Afin de débuter avec une petite bouchée, nous avons convenu de choisir deux des 25 districts du Sri Lanka pour débuter l’implantation. Le premier district est Colombo, où se trouve la capitale ainsi qu’une population urbaine importante. Le deuxième district est Ratnapura, qui se trouve dans le centre du pays en région montagneuse. C’est une région où la majorité de la population se trouve dans un contexte rural.
Ces deux districts pilotes permettront de tester les différents programmes à développer et de s’assurer que l’on puisse les ajuster avant de les lancer plus largement.
Il est important de rappeler que les six membres de l’équipe son bénévole, et qu’ils doivent continuer à travailler dans leur emploi régulier.
2006/11/08
Évacuation d’un village
Aujourd’hui, nous avons assisté à une pratique d’évacuation d’un village. En fait, dans le cadre de la mise en place de plan de mesures d’urgence, il y a un volet de pratique.
La pratique se déroule dans un petit village de pêcheur. Étant donné que c’est la première fois où on en parle officiellement, le tout débute par une session d’information et d’instruction à laquelle assiste une bonne partie du village. Les principales informations sont le lieu de rencontre, les chemins à utiliser pour s’y rendre, ce qu’il faut apporter avec soit, etc. Le tout est présenté par un officier de l’armée.
Suite aux instructions, tout le village se met en marche vers le point de rencontre. C’est une occasion de visiter à pied les environs. Arrivé à destination, on redonne des instructions aux gens afin de tenter de consolider les notions présentées précédemment.
Le principe semble assez simpliste, cependant, si ce type d’exercice avait eu lieu avant, il est probable que plusieurs auraient eu la vie sauve lors du Tsunami.
La pratique se déroule dans un petit village de pêcheur. Étant donné que c’est la première fois où on en parle officiellement, le tout débute par une session d’information et d’instruction à laquelle assiste une bonne partie du village. Les principales informations sont le lieu de rencontre, les chemins à utiliser pour s’y rendre, ce qu’il faut apporter avec soit, etc. Le tout est présenté par un officier de l’armée.
Suite aux instructions, tout le village se met en marche vers le point de rencontre. C’est une occasion de visiter à pied les environs. Arrivé à destination, on redonne des instructions aux gens afin de tenter de consolider les notions présentées précédemment.
Le principe semble assez simpliste, cependant, si ce type d’exercice avait eu lieu avant, il est probable que plusieurs auraient eu la vie sauve lors du Tsunami.
2006/11/07
En parlant de pauvreté
À Matara, nous nous retrouvons dans un hôtel assez minable… Disons que nous avons le minimum requis pour dormir, et encore… L’endroit est salle… il semble que c’est ce qui à de mieux en ville. J’en doute, mais ce soir, nous n’avons pas le contrôle d’où on dort. Les photos dans l’album résument très bien la situation dans laquelle nous étions.
En passant, je me dois de remercier Maryvonne de m’avoir prêté son drap de voyage en soie. Je m’en suis servi afin de me créer un cocon physique et psychologie pour me protéger de cet endroit peu accueillant.
En soirée, nous allons manger chez Chatherika. Elle vie dans une petite maison à deux étages. On est très loin des standards auxquels nous sommes habitués. Encore une fois, les gens semblent heureux dans ce monde. Ils ne semblent pas chercher à le quitter. Le souper est très bon. C’est bien évidement un repas Sri Lankais traditionnel… riz et curry!
Afin de mettre les choses en perspective, un instructeur Ambulance Saint-Jean Sri Lanka gagne entre 1500$ et 2000$ par année. Encore là, nous sommes assez loin des standards occidentaux. Évidement, le coût de la vie est adapté à ce niveau de salaire.
Voilà encore une source de réflexion.
En passant, je me dois de remercier Maryvonne de m’avoir prêté son drap de voyage en soie. Je m’en suis servi afin de me créer un cocon physique et psychologie pour me protéger de cet endroit peu accueillant.
En soirée, nous allons manger chez Chatherika. Elle vie dans une petite maison à deux étages. On est très loin des standards auxquels nous sommes habitués. Encore une fois, les gens semblent heureux dans ce monde. Ils ne semblent pas chercher à le quitter. Le souper est très bon. C’est bien évidement un repas Sri Lankais traditionnel… riz et curry!
Afin de mettre les choses en perspective, un instructeur Ambulance Saint-Jean Sri Lanka gagne entre 1500$ et 2000$ par année. Encore là, nous sommes assez loin des standards occidentaux. Évidement, le coût de la vie est adapté à ce niveau de salaire.
Voilà encore une source de réflexion.
Effets de l’aide internationale
Malgré la perspective que nous donne le contact avec les traces de destruction, il est intéressant de voir les effets de l’aide internationale. D’abord, il y a plus de nouvelles maisons que de ruines. Tout le long de la route, on voit des affiches indiquant les organisations qui ont aidées à la reconstruction.
À Galle, nous rencontrons les gens de l’équipe de gestion des mesures d’urgences. Contrairement à mes attentes, nous nous retrouvons dans une salle aménagée pour être utilisée comme Centre opérationnel d’urgence. Tous les éléments y sont présents, tel que décrit dans les manuels occidentaux. Nous sommes reçus par le coordonateur des mesures d’urgence du district qui nous fait une présentation Power Point et vidéo sur l’organisation du district en cas de mesures d’urgence. On est loin du pays de tiers monde que l’on m’avait décris. En plus de la reconstruction elle-même, il y a aussi nombre de projet de développement de capacité en gestion de mesure d’urgence.
Avec le support de l’United Nations Development Programme, le gouvernement du Sri Lanka s’est doté d’une loi permettant d’organiser la gestion des désastres. Par la suite, chacun des districts a dû s’organiser selon les standards internationaux de planification afin de répondre aux urgences locales. En plus de ce programme conjoint avec le gouvernement central, il y a une multitude de projets d’aide internationale qui ont été réalisés dans les deux dernières années. Spécialement dans les régions qui ont été touchées par le Tsunami.
On se retrouve donc devant des représentants qui ont été habitués à la dynamique occidental des présentations power point visant de convaincre les organisations non-gouvernementale (ONG) que c’est le bon endroit pour réaliser des projets. Ils connaissent donc par cœur le détail des statistiques de leur district, et ils sont en mesure de vendre leur secteur pour les chances de réussite. Le tout jure un peu avec le type d’environnement où la désorganisation et la pauvreté semble prédominer. C’est probablement une part du progrès que l’on cherche à réaliser par les projets d’aide internationale. Il faut bien commencer quelque part.
À Galle, nous rencontrons les gens de l’équipe de gestion des mesures d’urgences. Contrairement à mes attentes, nous nous retrouvons dans une salle aménagée pour être utilisée comme Centre opérationnel d’urgence. Tous les éléments y sont présents, tel que décrit dans les manuels occidentaux. Nous sommes reçus par le coordonateur des mesures d’urgence du district qui nous fait une présentation Power Point et vidéo sur l’organisation du district en cas de mesures d’urgence. On est loin du pays de tiers monde que l’on m’avait décris. En plus de la reconstruction elle-même, il y a aussi nombre de projet de développement de capacité en gestion de mesure d’urgence.
Avec le support de l’United Nations Development Programme, le gouvernement du Sri Lanka s’est doté d’une loi permettant d’organiser la gestion des désastres. Par la suite, chacun des districts a dû s’organiser selon les standards internationaux de planification afin de répondre aux urgences locales. En plus de ce programme conjoint avec le gouvernement central, il y a une multitude de projets d’aide internationale qui ont été réalisés dans les deux dernières années. Spécialement dans les régions qui ont été touchées par le Tsunami.
On se retrouve donc devant des représentants qui ont été habitués à la dynamique occidental des présentations power point visant de convaincre les organisations non-gouvernementale (ONG) que c’est le bon endroit pour réaliser des projets. Ils connaissent donc par cœur le détail des statistiques de leur district, et ils sont en mesure de vendre leur secteur pour les chances de réussite. Le tout jure un peu avec le type d’environnement où la désorganisation et la pauvreté semble prédominer. C’est probablement une part du progrès que l’on cherche à réaliser par les projets d’aide internationale. Il faut bien commencer quelque part.
Sur les traces du Tsunami
Nous sommes partis ce matin pour deux jours dans le sud du pays (Galle et Matara). Ce sont deux districts qui ont été touchés par le Tsunami du 26 décembre 2006.
Plus on descend vers le sud, plus on remarque les vestiges du Tsunami. La principale trace se remarque aux maisons à moitié démolies et abandonnées de chaque côté de la route. La route est aussi en très mauvais état.
On arrête un peu avant Galle afin de voir les restes du train qui a été emporté par le Tsunami. L’histoire de ce train à fait le tour du monde. Il a été transporté tel quel sur une voie d’évitement dans une gare à proximité. Il est devenu un genre de monument à la mémoire des morts et des disparus de ce train.
C’est particulier comme sensation de voir ce train tordu comme s’il était faire de papier d’aluminium et de penser à la force de la vague qui l’a renversé. Je me suis même permis de monter à bord… c’est marquant!
D’un côté, je me sens un peu voyeur et touriste à prendre toutes ces photos. D’un autre côté, je vous dirais que c’est un moyen de prendre conscience de l’ampleur de ce qui est arrivé. Ce n’est pas la même chose de le voir à la télévision que le réaliser sur le terrain. Les traces de destruction sont encore présentes, même près de deux ans après.
Lorsqu’on demande aux gens d’expliquer la grandeur de la vague, on parle de dimension quasi inconcevable… genre que la vague avait trois étages de haut! C’est un volume d’eau gigantesque. Et les gens sont capables de nous raconter ça avec un sourire! Ça fait réfléchir en mettant les choses en perspective.
Plus on descend vers le sud, plus on remarque les vestiges du Tsunami. La principale trace se remarque aux maisons à moitié démolies et abandonnées de chaque côté de la route. La route est aussi en très mauvais état.
On arrête un peu avant Galle afin de voir les restes du train qui a été emporté par le Tsunami. L’histoire de ce train à fait le tour du monde. Il a été transporté tel quel sur une voie d’évitement dans une gare à proximité. Il est devenu un genre de monument à la mémoire des morts et des disparus de ce train.
C’est particulier comme sensation de voir ce train tordu comme s’il était faire de papier d’aluminium et de penser à la force de la vague qui l’a renversé. Je me suis même permis de monter à bord… c’est marquant!
D’un côté, je me sens un peu voyeur et touriste à prendre toutes ces photos. D’un autre côté, je vous dirais que c’est un moyen de prendre conscience de l’ampleur de ce qui est arrivé. Ce n’est pas la même chose de le voir à la télévision que le réaliser sur le terrain. Les traces de destruction sont encore présentes, même près de deux ans après.
Lorsqu’on demande aux gens d’expliquer la grandeur de la vague, on parle de dimension quasi inconcevable… genre que la vague avait trois étages de haut! C’est un volume d’eau gigantesque. Et les gens sont capables de nous raconter ça avec un sourire! Ça fait réfléchir en mettant les choses en perspective.
2006/11/05
Visite de temples
Ce matin, nous avons eu une rencontre de projet. Le parrain du projet (Dr Samarage) était présent, et cela nous a permis de débloquer plusieurs questions en suspens. Tout semble tomber en place.
Dans l’après-midi, nous avons faire la tournée des temples. Nous avons débuté par un temple bouddhiste, pour continuer par une église chrétienne. Le tout c’est terminé par une mosquée. Le temps hindou est planifié pour plus tard cette semaine.
Il est intéressant de noter que les différentes religions semblent cohabiter entre elles sans problèmes. Chacune d’entre elles apportent son volet à la culture Sri Lankaise. Elles prennent aussi leur emprise dans l’histoire du pays. À titre d’exemple, le volet chrétien origine de la présence hollandaise autour de 1850. L’église que nous avons visitée date de ce moment.
Autre fait intéressant, les jours fériés s’additionnent… Aujourd’hui, c’est la pleine lune (Poya), qui est une fête soulignée par les bouddhistes. Cependant, c’est une fête nationale. Le pays s’arrête donc une fois par mois. Nos collègues nous expliquent que lors des différentes fêtes religieuses les gens de différentes confessions s’échangent des vœux et partagent des repas ensemble.
En passant, étant donné que c'est une journée de fête, il n'y a personne dans les rues. C'est la journée idéale pour visiter Colombo.
Dans l’après-midi, nous avons faire la tournée des temples. Nous avons débuté par un temple bouddhiste, pour continuer par une église chrétienne. Le tout c’est terminé par une mosquée. Le temps hindou est planifié pour plus tard cette semaine.
Il est intéressant de noter que les différentes religions semblent cohabiter entre elles sans problèmes. Chacune d’entre elles apportent son volet à la culture Sri Lankaise. Elles prennent aussi leur emprise dans l’histoire du pays. À titre d’exemple, le volet chrétien origine de la présence hollandaise autour de 1850. L’église que nous avons visitée date de ce moment.
Autre fait intéressant, les jours fériés s’additionnent… Aujourd’hui, c’est la pleine lune (Poya), qui est une fête soulignée par les bouddhistes. Cependant, c’est une fête nationale. Le pays s’arrête donc une fois par mois. Nos collègues nous expliquent que lors des différentes fêtes religieuses les gens de différentes confessions s’échangent des vœux et partagent des repas ensemble.
En passant, étant donné que c'est une journée de fête, il n'y a personne dans les rues. C'est la journée idéale pour visiter Colombo.
2006/11/04
Cérémonie d’inauguration bouddhiste
La journée d’hier à été passée à rencontrer différents membres travaillant au quartier général de l’Ambulance Saint-Jean. Nous avons été invités à une cérémonie d’inauguration pour le nouvel édifice construite avec la coopération de notre organisation sœur : The Johanitter.
Nous nous rendons donc au quartier général sans trop savoir à quoi s’attendre. En arrivant, on nous explique qu’on attend une vingtaine de moines. Une salle de formation a été aménagée afin de les recevoir. Le sol est recouvert de tapis, et une vingtaine de chaises a été réparties autour de la salle puis recouverte de draps blancs. Au centre de la pièce, on apporte une série de plats qui sont recouvert d’un drap aussi.
Les moines arrivent en deux vagues depuis deux temples de la région de Colombo. Tout le monde est très respectueux envers eux. Ils s’assoient sur la série de chaises. Par la suite, tous membres viennent s’assoir au dans la pièce afin d’écouter les prières. Les prières ressemblent presqu’à un chant monotone entonné par une ou deux moines, puis repris par l’assistance.
Après une demi-heure de prière, c’est le début du service du repas pour les moines. Les gens débutent donc le service d’une première série de plat. Chacun s’empresse d’offrir ces plats à chacun des moines. Il faut savoir que les moines n’ont pas le droit de demander de la nourriture. Ils ont simplement le droit de refuser. Ceci explique l’empressement des gens afin de s’assurer que les moines ne meurent pas de faim! On passe ainsi à travers les différents services. On nous demande même de participer au service. Nous avons droit à des sourires sympathiques des moines qui réalisent notre inconfort vis-à-vis cette coutume.
Le repas se termine par une remise de cadeaux. Les cadeaux sont des accessoires pour les moines (tuniques, nourriture, etc). Suite au service, tout le monde se rassoie, afin de compléter une autre série de prières. Le tout se termine par une salutation des moines par les gens via une flexion du genou en joignant les mains.
Les moines ayant quitté, c’est le moment pour le reste des gens de manger. Nous avons donc droit au même repas que les moines, soit le plat traditionnel Sri Lankais : du riz et du curry sous forme de buffet. Nous nous servons et nous mangeons dans la même salle. La majorité des gens mange avec les mains… nous sommes encore un peu gêné pour le faire ne public. Nous nous en sortons donc avec des ustensiles. Nous utilisons aussi les judicieux conseils d’un de nos collègues afin de sélectionner des plats accessibles aux papilles nord américaines, non habituées aux assaisonnements épicés à l’extrême.
Il y aura au moins trois vagues de personnes, en plus des moines, à venir manger à ce buffet. La coutume veut que l’on prépare toujours plus de nourriture que requis afin de la partager avec les voisins. La troisième vague est donc composée des différents agents de sécurités et chauffeurs en factions autour du quartier général.
La cérémonie se continuera une partie de la nuit avec des chants religieux pour souligner l’ouverture de l’édifice.
Il y aura aussi trois autres cérémonies afin de couvrir les différentes convictions religieuses au Sri Lanka (Bouddhisme, Indouisme, Christianisme et Islamisme). En plus de ces quatre religions, il y a trois langues parlées par la population, soit le cingalais, le tamoul et l’anglais. Ceci fait un très beau mélange culturel, et la cohabitation semble en générale très facile.
Nous nous rendons donc au quartier général sans trop savoir à quoi s’attendre. En arrivant, on nous explique qu’on attend une vingtaine de moines. Une salle de formation a été aménagée afin de les recevoir. Le sol est recouvert de tapis, et une vingtaine de chaises a été réparties autour de la salle puis recouverte de draps blancs. Au centre de la pièce, on apporte une série de plats qui sont recouvert d’un drap aussi.
Les moines arrivent en deux vagues depuis deux temples de la région de Colombo. Tout le monde est très respectueux envers eux. Ils s’assoient sur la série de chaises. Par la suite, tous membres viennent s’assoir au dans la pièce afin d’écouter les prières. Les prières ressemblent presqu’à un chant monotone entonné par une ou deux moines, puis repris par l’assistance.
Après une demi-heure de prière, c’est le début du service du repas pour les moines. Les gens débutent donc le service d’une première série de plat. Chacun s’empresse d’offrir ces plats à chacun des moines. Il faut savoir que les moines n’ont pas le droit de demander de la nourriture. Ils ont simplement le droit de refuser. Ceci explique l’empressement des gens afin de s’assurer que les moines ne meurent pas de faim! On passe ainsi à travers les différents services. On nous demande même de participer au service. Nous avons droit à des sourires sympathiques des moines qui réalisent notre inconfort vis-à-vis cette coutume.
Le repas se termine par une remise de cadeaux. Les cadeaux sont des accessoires pour les moines (tuniques, nourriture, etc). Suite au service, tout le monde se rassoie, afin de compléter une autre série de prières. Le tout se termine par une salutation des moines par les gens via une flexion du genou en joignant les mains.
Les moines ayant quitté, c’est le moment pour le reste des gens de manger. Nous avons donc droit au même repas que les moines, soit le plat traditionnel Sri Lankais : du riz et du curry sous forme de buffet. Nous nous servons et nous mangeons dans la même salle. La majorité des gens mange avec les mains… nous sommes encore un peu gêné pour le faire ne public. Nous nous en sortons donc avec des ustensiles. Nous utilisons aussi les judicieux conseils d’un de nos collègues afin de sélectionner des plats accessibles aux papilles nord américaines, non habituées aux assaisonnements épicés à l’extrême.
Il y aura au moins trois vagues de personnes, en plus des moines, à venir manger à ce buffet. La coutume veut que l’on prépare toujours plus de nourriture que requis afin de la partager avec les voisins. La troisième vague est donc composée des différents agents de sécurités et chauffeurs en factions autour du quartier général.
La cérémonie se continuera une partie de la nuit avec des chants religieux pour souligner l’ouverture de l’édifice.
Il y aura aussi trois autres cérémonies afin de couvrir les différentes convictions religieuses au Sri Lanka (Bouddhisme, Indouisme, Christianisme et Islamisme). En plus de ces quatre religions, il y a trois langues parlées par la population, soit le cingalais, le tamoul et l’anglais. Ceci fait un très beau mélange culturel, et la cohabitation semble en générale très facile.
2006/11/02
Journée de repos chez le ministre...
Aujourd’hui, nous planifions de prendre congé afin de se remettre du décalage horaire. Ceci implique nous ne mettons pas nos cadrans et que nous dormons autant que possible. Youppi!
À 9h25, je reçois un appel sur mon cellulaire pour me dire que nous avons eu un rendez-vous avec le secrétaire du ministère de gestion des désastres. Bravo! Le problème est que la rencontre a lieu à 10h. C’est donc le branle bas de combat afin de réussir à se préparer et à être là à temps. Il faut aussi se rendre dans Colombo 7 qui est le quartier des ministres et des ambassades.
Nous arrivons finalement sur place avec quelques minutes de retard… La rencontre se déroule très bien. Nous établissons plusieurs projets où l’Ambulance Saint-Jean pourrait travailler conjointement avec le gouvernement.
Sur le chemin du retour, nous arrêtons au Haut-commissariat du Canada au Sri Lanka (équivalent de l’ambassade) afin de s’y enregistrer. En cas de problème (i.e. situation de guerre comme au Liban), le gouvernement du Canada pourra nous contacter ou contacter nos proches.
À 9h25, je reçois un appel sur mon cellulaire pour me dire que nous avons eu un rendez-vous avec le secrétaire du ministère de gestion des désastres. Bravo! Le problème est que la rencontre a lieu à 10h. C’est donc le branle bas de combat afin de réussir à se préparer et à être là à temps. Il faut aussi se rendre dans Colombo 7 qui est le quartier des ministres et des ambassades.
Nous arrivons finalement sur place avec quelques minutes de retard… La rencontre se déroule très bien. Nous établissons plusieurs projets où l’Ambulance Saint-Jean pourrait travailler conjointement avec le gouvernement.
Sur le chemin du retour, nous arrêtons au Haut-commissariat du Canada au Sri Lanka (équivalent de l’ambassade) afin de s’y enregistrer. En cas de problème (i.e. situation de guerre comme au Liban), le gouvernement du Canada pourra nous contacter ou contacter nos proches.
2006/11/01
Visite d’une zone inondée
Nous partons donc après le dîner pour une localité qui a été inondée au nord est de Colombo. Le trajet se faire dans une petite auto quatre places dans laquelle nous arrivons à entrer cinq… C’est un peu serré à l’arrière, mais avec l’air conditionné, c’est tout de même plus confortable que notre premier voyage en autobus depuis l’aéroport.
Le chemin pour se rendre prend environ 90 minutes à travers le trafic de Colombo, puis sur des routes de campagne et finalement sur de petits chemins de terre. Il n’y a pas d’indication ni de nom de rue… le chauffeur doit demander à plusieurs reprises son chemin à des passants. Nous arrivons finalement à la fin de la route praticable en auto. Nous devrons continuer à pied.
Nous marchons donc à travers un champ sur une route surélevée. Il y a de l’eau de chaque côté de la route. Un peu comme si nous traversions un lac. C’est n’est cependant pas le cas… On nous indique l’endroit où la rivière devrait passer. Ce n’est qu’une toute petite partie de toute l’étendu d’eau qui nous entoure.
Nous arrivons finalement à un genre d’île avec une vingtaine d’habitation. Plus de la moitié d’entre elles sont encore entourée d’eau. Nous y rencontrons Manuel qui est instructeur en premiers soins pour l’Ambulance Saint-Jean. Il vit dans une des maisons inondées. Il nous explique que lors de l’inondation, il a du sauver une dizaine de personne qui se sont faire prendre par la crue des eaux alors qu’elles étaient dans les champs. Il nous montre aussi le niveau d’eau lors de la crue… c’est à la hauteur de nos hanches.
Sur un plan plus technique, en plus des effets immédiats des inondations (i.e. il y a de l’eau partout!), il y a une série d’effets secondaires :
-les récoltes sont noyées… il faut donc attendre à la prochaine saison pour recommencer la culture;
-les toilettes sèches utilisées par les habitants se remplissent d’eau, et elles ne sont plus utilisables et elles contaminent les environs;
-les puits sont contaminés par l’eau d’inondation.
Nous repartons avec une meilleure compréhension de la réalité d’une inondation au Sri Lanka. Nous sommes loin ce qu’on pouvait imaginer.
Le chemin pour se rendre prend environ 90 minutes à travers le trafic de Colombo, puis sur des routes de campagne et finalement sur de petits chemins de terre. Il n’y a pas d’indication ni de nom de rue… le chauffeur doit demander à plusieurs reprises son chemin à des passants. Nous arrivons finalement à la fin de la route praticable en auto. Nous devrons continuer à pied.
Nous marchons donc à travers un champ sur une route surélevée. Il y a de l’eau de chaque côté de la route. Un peu comme si nous traversions un lac. C’est n’est cependant pas le cas… On nous indique l’endroit où la rivière devrait passer. Ce n’est qu’une toute petite partie de toute l’étendu d’eau qui nous entoure.
Nous arrivons finalement à un genre d’île avec une vingtaine d’habitation. Plus de la moitié d’entre elles sont encore entourée d’eau. Nous y rencontrons Manuel qui est instructeur en premiers soins pour l’Ambulance Saint-Jean. Il vit dans une des maisons inondées. Il nous explique que lors de l’inondation, il a du sauver une dizaine de personne qui se sont faire prendre par la crue des eaux alors qu’elles étaient dans les champs. Il nous montre aussi le niveau d’eau lors de la crue… c’est à la hauteur de nos hanches.
Sur un plan plus technique, en plus des effets immédiats des inondations (i.e. il y a de l’eau partout!), il y a une série d’effets secondaires :
-les récoltes sont noyées… il faut donc attendre à la prochaine saison pour recommencer la culture;
-les toilettes sèches utilisées par les habitants se remplissent d’eau, et elles ne sont plus utilisables et elles contaminent les environs;
-les puits sont contaminés par l’eau d’inondation.
Nous repartons avec une meilleure compréhension de la réalité d’une inondation au Sri Lanka. Nous sommes loin ce qu’on pouvait imaginer.
Première journée de travail
Après avoir dormir pendant plus de 15 heures, nous nous retrouvons deux de nos collègues dans le lobby de l’hôtel afin de se rendre au quartier général de l’Ambulance Saint-Jean. C’est à distance de marche depuis l’hôtel. Nous avons donc la chance de s’imprégner de l’esprit de la ville.
Cette petite marche est particulière… nos collègues doivent presque nous prendre par la main pour traverser les rues… premièrement, nous avons plusieurs ronds points à traverser, mais plus difficile encore, la conduite se fait à droite comme en Angleterre. C’est un héritage de la colonisation britannique. Ceci implique que tout est à l’inverse de ce à quoi nous sommes habitués. Lorsque nous traversons la rue, nous regardons donc du mauvais côté pour voir si les autos arrivent… disons, que c’est assez dangereux comme réflexe, spécialement que les Sri Lankais ne sont pas les plus polis au volant. Il faut savoir s’imposer, autant comme piéton que comme chauffeur de véhicule à moteur, afin de pouvoir se frayer un chemin dans la ville.
Grâce à nos guides attentionnés, nous arrivons à destination sans encombre. C’est alors que nous visitons le quartier général. C’est un mini complexe de trois petits bâtiments, dont une partie est à air ouverte. Étant donné le climat tropical, il n’est pas requis d’avoir des doubles fenêtres pour se protéger du froid. En fait, autre que pour les deux ou trois pièces climatisées, on cherche plutôt à bénéficier des courants d’air afin de diminuer l’effet de la chaleur.
Après la visite des lieux, nous présentons, avec le reste de l’équipe, le statut du projet au Commandant en chef de l’Ambulance Saint-Jean au Sri Lanka. Il semble satisfait d’où nous en sommes. Nous débutons la planification de la semaine, et nous établissons quelques rencontres potentielles à réaliser, dont certains ministères à rencontrer ainsi qu’une conférence de presse.
Nous assignons les différents projets de la première année à chacun des membres de l’équipe. Finalement, on nous suggère d’aller voir une zone inondée par les pluies torrentielles des derniers jours. Ce sera notre activité de l’après-midi.
Cette petite marche est particulière… nos collègues doivent presque nous prendre par la main pour traverser les rues… premièrement, nous avons plusieurs ronds points à traverser, mais plus difficile encore, la conduite se fait à droite comme en Angleterre. C’est un héritage de la colonisation britannique. Ceci implique que tout est à l’inverse de ce à quoi nous sommes habitués. Lorsque nous traversons la rue, nous regardons donc du mauvais côté pour voir si les autos arrivent… disons, que c’est assez dangereux comme réflexe, spécialement que les Sri Lankais ne sont pas les plus polis au volant. Il faut savoir s’imposer, autant comme piéton que comme chauffeur de véhicule à moteur, afin de pouvoir se frayer un chemin dans la ville.
Grâce à nos guides attentionnés, nous arrivons à destination sans encombre. C’est alors que nous visitons le quartier général. C’est un mini complexe de trois petits bâtiments, dont une partie est à air ouverte. Étant donné le climat tropical, il n’est pas requis d’avoir des doubles fenêtres pour se protéger du froid. En fait, autre que pour les deux ou trois pièces climatisées, on cherche plutôt à bénéficier des courants d’air afin de diminuer l’effet de la chaleur.
Après la visite des lieux, nous présentons, avec le reste de l’équipe, le statut du projet au Commandant en chef de l’Ambulance Saint-Jean au Sri Lanka. Il semble satisfait d’où nous en sommes. Nous débutons la planification de la semaine, et nous établissons quelques rencontres potentielles à réaliser, dont certains ministères à rencontrer ainsi qu’une conférence de presse.
Nous assignons les différents projets de la première année à chacun des membres de l’équipe. Finalement, on nous suggère d’aller voir une zone inondée par les pluies torrentielles des derniers jours. Ce sera notre activité de l’après-midi.
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