2012/06/30

Pilates - Résultats

Le pilates et moi!
Je pratique le pilates avec grand plaisir depuis plus de 18 mois. Je l’ai intégré et priorisé dans mon quotidien à raison de trois séances par semaine. J’ai choisi de continuer à le pratiquer lorsque j’ai eu ma rechute à l’été 2011. Selon les périodes, j’ai eu différents types de résultats, tous positifs et surprenants considérant ma condition du moment.

En préparation à ma seconde opération à la hanche, le pilates m’a permis de rester actif au maximum de mes capacités, afin d’éviter de tomber dans un laissez-allez qui aurait complexifié ma remise en forme. Cette préparation m’a permis un retour rapide à l’entraînement (deux semaines après à l’opération), minimisant au maximum l’inactivité.

Après chacune de mes opérations à la hanche, le pilates m’a permis de continuer à améliorer ma situation lorsque j’ai plafonné avec la physiothérapie. Il y a une réelle complémentarité entre les deux approches, la physiothérapie étant très spécifique à une condition, alors que le pilates intègre cette même condition dans l’ensemble du corps.

Le travail en pilates m’a permis d’améliorer de façon importante la biomécanique de mon corps, que ce soit ma position au repos autant que ma façon de marcher. Les corrections simples et spécifiques sont intégrées par le corps qui le met ensuite en pratique dans le quotidien sans qu’on ait à y penser. Ça peut ressembler à de la magie, mais c’est plutôt comme lorsqu’on a appris à marcher. Ce n’est que l’acquisition et l’intégration progressive de nouvelles habitudes de mouvement.

Sur le plan psychologique, le pilates m’a donné un point de référence pour mettre en perspective les hauts et les bas de mon quotidien. Il a été un point d’arrimage auquel j’ai pu me référer afin de continuer ma réhabilitation et ma remise en forme.

Lena – Le catalyseur
Le catalyseur permet de concrétiser une réaction chimique. C’est réellement le rôle que mon professeur de pilates Lena a joué (et joue encore) pour que mon expérience avec le pilates soit si positive. Lena a été formée par Dianne Miller de Vancouver, en Colombie-Britannique.

Lena apporte l’expertise ainsi que le point de vue extérieur, alors que de mon côté, j’apporte mon contexte (biomécanique) ainsi que mon implication dans le processus. Lena a su adapter mes multiples programmes d’entraînement à mon état de santé. Avant ma seconde opération à la hanche, elle a adapté une série d’exercices pour me permettre de les réaliser malgré mes contraintes physiques du moment.

Au quotidien, Lena a l’œil afin de me guider avec plus ou moins de direction dans l’exécution de mes différentes routines. Elle sait choisir, enseigner et corriger les différents mouvements et ainsi faciliter l’atteinte des résultats visés de façon progressive mais soutenue. Son enthousiasme et son humour font que chacune des séances est agréable et motivante.

Les résultats
Après 18 mois, je suis en meilleure forme que jamais. Les opérations ont permis de corriger les problèmes de base, un peu comme la fondation d’une maison. Par la suite, le pilates m’a permis de maximiser les résultats possibles en fonction des bases de j’avais, un peu comme le reste de la maison qui paraît très bien, une fois bâtie sur une fondation solide.

Cette forme vient autant de la force que j’ai développée que de la flexibilité et l’agilité que je continue à améliorer chaque semaine. L’ensemble fait que je me sens mieux dans mon quotidien, et que la vie est plus belle.

Si vous avez mal quelque part ou bien que vous vous sentez limités dans vos mouvements, je vous recommande fortement d’essayer le pilates, et plus particulièrement avec Lena Stuart qui détient une compétence certaine à titre de professeur de pilates.

De mon côté, je garde le pilates comme approche d’entraînement afin de continuer à prendre soin de moi. La vie est tellement plus agréable lorsqu’on est en bonne forme. J

2012/06/15

Pilates - Introduction

Mise en contexte
Au début de l’année 2011, je me suis retrouvé à un plateau dans mon processus de réhabilitation découlant de mon accident de vélo du mois d’août précédent.  Après deux opérations (hanche et cheville), l’hospitalisation au lit, le fauteuil roulant, les béquilles puis la canne, j’ai finalement recommencé à marcher par moi-même. 

Je me retrouve cependant limité dans plusieurs mouvements, et mon inactivité imposée m’a fait perdre de la force ainsi qu’énormément de mobilité dans plusieurs de mes mouvements.  Les séances de physiothérapie et d’ostéopathie ont permis d’améliorer ma condition de façon importante en comparaison à là où j’étais lors de ma sortie de l’hôpital.  Cela dit, je suis très loin de la condition que je recherche.  C’est à ce moment où mon ami physiothérapeute, Dany Croteau, me suggère d’essayer le pilates afin de m’aider dans la démarche.

Premiers contacts avec le pilates
Après quelques semaines de recherche, je rencontre finalement Lena Stuart, pour une première séance de pilates.  Après avoir présenté mon histoire, les défis que je rencontre ainsi que mes objectifs, je demande à Lena si elle peut faire quelque chose pour moi...  Sa réponse est déroutante… « Je ne le sais pas, nous devons voir comment votre corps va réagir à la démarche. »  Un peu décevant comme réponse alors que je suis extrêmement motivé à revenir à mon état « normal ». 

Plusieurs mois plus tard, Lena m’expliquera qu’il y a beaucoup d’éléments qui ont un impact sur les bénéfices que l’on peut tirer du pilates, et qu’elle ne juge pas la capacité des gens lors de la première rencontre, mais plutôt après l’expérience de plusieurs séances.

Origine du pilates
Le pilates peut se pratiquer en privé comme en groupe.  Étant donné ma situation particulière, j’ai choisi l’approche privée spécifiquement adaptée à ma condition évolutive.

Le pilates a été inventé au début du 20e siècle par Joseph Pilates alors qu’il travaillait dans un hôpital en Angleterre durant la Première Guerre mondiale. Il a mis au point un système d’exercices pour les patients immobilisés, série d’exercices réalisables avec un équipement minimal, soit des ressorts, des matelas et des planches de bois. 

Après la guerre, Joseph Pilates s’exile aux États-Unis où il continue à structurer son approche, la contrologie.  Elle vise à utiliser l’esprit pour contrôler ses muscles, spécialement les abdominaux et la ceinture pelvienne afin de garder le corps en équilibre tout en supportant la colonne vertébrale.  Il développe aussi un équipement appelé reformer ,  au centre de ses exercices.   Il  travaille beaucoup avec différentes compagnies de danse, dont George Balanchine, pour faciliter la réadaptation des danseurs blessés.  Intéressant pour un gars comme moi qui vise à recommencer à danser dès que possible.

Pilates 101
De nos jours, le pilates vise à faire travailler chacun des groupes musculaires afin de les développer tant sur le point de la force, de la flexibilité que de leur capacité à exécuter des routines spécifiques.

Ces routines sont exécutées d’une séance à l’autre.  Le professeur fait des corrections afin d’aider à redonner de bonnes habitudes de mouvement.  Le nombre de répétitions reste habituellement très bas, une série de cinq à dix par session par exercice afin d’éviter que le corps ne deviennent trop confortables (et paresseux!).  On vise ici la qualité et non la quantité.

Les routines nécessitent l’utilisation de plus d’une articulation à la fois, ce qui fait que les mouvements sont très près de la fonctionnalité quotidienne de notre corps.  Ceci est idéal pour quelqu’un comme moi qui cherche à revenir fonctionnel et « normal » dans son quotidien.

De façon intéressante, la grande majorité des exercices du pilates nécessite la mobilisation des abdominaux ainsi que de la ceinture pelvienne.  Ce sont souvent des groupes musculaires dont on se préoccupe peu, mais qui ont un effet direct sur notre capacité de maintenir une bonne posture tout en prévenant les maux de dos.